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DG Communication Brussels, Thursday, 15 September 2011, at 10:30
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WORLD BANK URGES EUROPE TO SET UP FISCAL UNION NOW (AFP) = Le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a affirmé mercredi que sans union budgétaire supranationale, la zone euro ne parviendrait pas à résoudre la crise de la dette publique dans laquelle elle est empêtrée. "L'économie mondiale est entrée dans une nouvelle zone dangereuse avec peu de marge de manoeuvre au moment où les pays européens résistent à des vérités difficiles sur les responsabilités partagées d'une monnaie unique", a déclaré M. Zoellick dans un discours à Washington. "Il n'est pas responsable de la part de la zone euro de promettre son allégeance à une union monétaire sans accepter soit une union budgétaire qui rendrait l'union monétaire viable, soit les conséquences pour ses membres non compétitifs et lourdement endettés", a-t-il ajouté. "Si l'Europe, le Japon et les Etats-Unis ne peuvent pas affronter leurs responsabilités, ils pèseront d'un poids lourd non seulement pour eux-mêmes mais aussi sur l'économie mondiale", a estimé le président de l'institution d'aide au développement. "Le temps de l'improvisation est terminé. Si nous ne devançons pas les événements, si nous ne nous adaptons pas au changement, si nous ne nous élevons pas au-dessus des tactiques politiciennes de court terme, si nous ne reconnaissons pas qu'avec le pouvoir vient la responsabilité, alors nous serons emportés par des courants dangereux", a-t-il lancé. Contrairement à l'optimisme de rigueur aux Etats-Unis et en Europe à l'époque, la Banque mondiale avait averti en janvier que l'économie mondiale risquait de connaître un ralentissement en 2011, du fait de la lourdeur de la dette accumulée en Occident. (See full text of Zoellick speech or watch it)
EUROPE FACES GREAT DEPRESSION UNLESS IT BECOMES A FISCAL UNION, SAYS SOROS (Reuters) - Billionaire investor George Soros has warned Europe's debt crisis risks triggering another Great Depression unless euro zone leaders adopt a series of radical policy measures, including the creation of a common treasury. Soros, in an article for the New York Review of Books and Reuters.com, says policymakers must prepare for the possibility that Greece, Portugal and perhaps Ireland will have to default and leave the euro zone. "It appears the authorities have reached the end of the road with their policy of 'kicking the can down the road'," he says. "Even if a catastrophe can be avoided, one thing is certain: the pressure to reduce deficits will push the euro zone into prolonged recession. This will have incalculable political consequences." As well as preparing for a default and euro zone exit by three "peripheral nations" (Greece, Portugal and Ireland), Soros recommends four bold policy measures: - Bank deposits have to be protected to prevent bank runs in weaker states; - Some banks in the defaulting countries have to be kept functioning to keep their economies afloat; - The European banking system would be recapitalised and put under European-as distinct from national-, supervision; - Government bonds of other deficit countries would have to be protected. "All this would cost money," writes the 81-year-old hedge fund manager and philanthropist. "There is no alternative but to give birth to the missing ingredient: a European treasury with the power to tax and therefore to borrow." NEW TREATY NEEDED Soros acknowledges that such a move would require a new EU treaty and urges European leaders to begin work straight away because of the time it would take to conclude. "Once the principle of setting up a European Treasury is agreed upon, the European Council could authorize the ECB to step into the breach, indemnifying the ECB in advance against risks to its solvency," he says. "That is the only way to forestall a possible financial meltdown and another Great Depression." GERMANS MUST WAKE UP TO REALITY He also recognises it would be deeply controversial, especially in Germany, where there is strong opposition to underwriting the debts of what are seen as profligate southern European nations. "The German public still thinks that it has a choice about whether to support the euro or to abandon it. That is a mistake," he writes. "The euro exists and the assets and liabilities of the financial system are so intermingled on the basis of a common currency that a breakdown of the euro would cause a meltdown beyond the capacity of the authorities to contain. "The longer it takes for the German public to realise this, the heavier the price they and the rest of the world will have to pay."
REDING PROPOSES COMMISSION LEADERSHIP FOR EUROGROUP (AFP) = Le groupe des ministres des Finances de la zone euro devrait être présidé par le commissaire européen aux Affaires économiques, a estimé mercredi la vice-présidente de la Commission Viviane Reding, proposant également que Paris et Berlin mutualisent leurs émissions de dette. Dans un discours à Sciences Po à Paris (La crise vue comme une chance – Vers un nouveau plan Schuman), la commissaire européenne à la Justice a jugé que la crise devait être "l'occasion pour l'Europe de se renforcer et d'aller plus loin (...) vers plus de gouvernance de ses politiques financières et économiques". "Osons mettre en place une présidence forte de l'Eurogroupe", a lancé Viviane Reding, proposant que lorsque le poste sera vacant en janvier prochain, "les 17 ministres des Finances de la zone euro mettent à leur tête le commissaire européen en charge des Affaires économiques et monétaires", c'est-à-dire le Finlandais Olli Rehn. Selon elle, "nous pouvons le faire sans changer les traités et perdre des années en discussions". Le mandat de l'actuel président de l'Eurogroupe, le Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois Jean-Claude Juncker, prend fin en début d'année prochaine. "Ce serait le président qui aurait comme seule responsabilité la gestion de l'euro, épaulé par les meilleurs experts issus de 27 États, capables de mettre l'intérêt commun de notre devise commune en avant", a insisté la Luxembourgeoise. La Commission européenne serait ainsi le "pilote" de la zone euro tandis que l'Allemagne et la France en seraient le "moteur", a-t-elle estimé. Afin de construire d'ici 2020 "une vraie confédération européenne", la vice-présidente de la Commission a également suggéré que Paris et Berlin mettent "en commun l'émission de leurs bons du Trésor et leurs autorités de supervision bancaire". Selon elle, cela donnerait lancerait "une dynamique positive", "pour éliminer notre marché des dettes morcelées, véritable handicap pour un continent qui devrait être uni plutôt que fragmenté".
EURO BOND PROPOSAL CAN HELP SAVE THE EURO, SAYS IRELAND (Reuters) - Ireland on Wednesday welcomed a European Commission plan to present options for issuing a common euro area bond, saying the move could calm global markets and help ensure the survival of the currency. "We look forward to the commission's proposals with great anticipation," Ireland's Minister for European Affairs Lucinda Creighton, said in a statement. "The crisis in the euro zone requires brave and unprecedented action. The solidarity involved in a eurobond system would go a long way to stabilising the markets and ensuring the survival of the euro currency," she said. European Commission President Jose Manuel Barroso said on Wednesday the Commision would soon present options soon for the introduction of euro area bonds, but warned it would not put an end to a debt crisis that threatens the economic and political future of Europe.
EUROPE WON'T LET GREEK SITUATION GET OUT OF CONTROL, SAYS OECD (Reuters) - European leaders have the political will to prevent the situation in Greece from spinning out of control, OECD chief Angel Gurria said on Wednesday. "I believe there exists the political will by European leaders not to allow the situation to go out of control," Gurria told reporters during a visit to Portugal. He said that if Greece were to default on its debts, Portugal would be in "good company" with the rest of Europe to prevent contagion. Portugal, which agreed to an EU/IMF bailout earlier this year, is making an effort to differentiate itself from Greece, where the debt crisis is snowballing, making investors fear an uncontrolled debt default. "The questions surrounding Greece are very difficult," Gurria said, referring to policy options for Athens and the euro zone.
MUCH HERALDED SARKOZY/MERKEL TELECONFERENCE GIVES BITH TO A MOUSE (AFP) - La France et l'Allemagne ont une fois de plus tenté de rassurer sur la Grèce mercredi soir lors d'une téléconférence Paris-Berlin-Athènes organisée pour calmer des marchés financiers focalisés sur la crise de la dette en zone euro, qui est aussi sous pression américaine. "Le président de la République et la chancelière sont convaincus que l'avenir de la Grèce est dans la zone euro", a rapporté la présidence française dans un communiqué alors que le sort de la Grèce --faillite ? Sortie de la zone euro ?-- ne cesse d'agiter les marchés. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel avaient déjà tenté, sans succès, de jouer les pompiers en se réunissant mi-août mais n'avaient pas réussi à convaincre les investisseurs sur un sauvetage d'Athènes. A Berlin, le porte-parole de la chancelière a indiqué que le duo "Merkozy", selon le surnom donné dans les salles de marchés, a "souligné qu'il est plus que jamais primordial de mettre en oeuvre les décisions (prises) par les chefs d'Etat et de gouvernement (européens) le 21 juillet" concernant la Grèce, "afin d'assurer la stabilité de la zone euro". "La Grèce est déterminée à assumer toutes ses obligations envers ses partenaires, garantissant ainsi la pleine application du programme de soutien", a insisté le porte-parole du gouvernement grec, Ilias Mossialos, dans un communiqué. "C'est la condition pour le paiement des futures tranches du plan", a précisé la chancellerie allemande. La téléconférence n'a cependant pas totalement convaincu les analystes à New York. "Je n'ai rien vu de très différent de ce qu'on nous a appris lors des dernières semaines", a réagi Charles Saint-Arnaud, du courtier Nomura.
EU OFFICIALS SOUND ALARM ON EURO ZONE CREDIT CRUNCH (Reuters) - The EU's top finance officials are urging ministers to reinforce banks' capital while warning that a "systemic" crisis in sovereign debt is hurting banks and risks a new credit crunch, according to EU documents. In a series of bluntly worded reports prepared by officials for a meeting of finance ministers this week, they highlight a "risk of a vicious circle between sovereign debt, bank funding and negative growth" spurring a fresh freeze in lending. "While tensions in sovereign debt markets have intensified and bank funding risks have increased over the summer, contagion has spread across markets and countries and the crisis has become systemic," officials write in the documents obtained by Reuters. The reports, which raise concerns in unusually emphatic language and make pointed criticism of some countries for failing to help weak banks, highlight a sense of alarm in European capitals about the financial crisis. They also show a growing sense of exacerbation at the failure of Spain, Germany and others to deal with flagging banks even after their weaknesses were exposed by recent stress tests. In the documents, the influential Economic and Financial Committee, which prepares the agenda for discussion among ministers, urges action to bolster the balance sheets of weak banks, especially those with loans in stressed countries. They level harsh criticism at countries including Spain for not doing enough to reinforce its banks following dismal results in stress tests. At stake, they write, is the threat of another credit crunch. One of the reports, dated Sept. 13, cautions that the "spill-over effects" could feed "a dangerous negative loop between the financial and the real sectors (of the economy), whereby funding problems and ... risk aversion ... may lead to... deleveraging by banks, thereby generating a credit crunch, in some Member States". Outlining a sovereign debt crisis which they say has "entered a new phase", officials highlight the difficulties experienced by European banks in borrowing. CAPITAL INJECTIONS INTO BANKS IMPERATIVE "Despite the considerable strengthening of capital positions ... European banks have recently experienced market funding difficulties resulting... from stress on wholesale liquidity markets, high spreads in secondary markets, and, for some EU banks, growing difficulties in accessing funding from U.S. counterparties." To counter dwindling confidence in the region's banks, officials recommend to ministers that "a further reinforcement of bank resources is advisable". "This is important for banks that have failed the stress test, but also for those that have passed the test but with capital levels close to the relevant threshold," the report said. They criticise some countries for not taking such measures, which would include state-backed capital injections in flagging lenders, after the recent stress tests. "Albeit having five institutions falling below the ... threshold in (stress tests) ... the Bank of Spain announced that no Spanish bank needs to further increase its capital," the report said.
SPANISH REGIONS HIT BY RATING DOWNGRADE (AFP) - L'agence de notation financière Fitch Ratings a abaissé mercredi la note de cinq régions espagnoles, dont la puissante Catalogne, en raison de "la forte augmentation de leur endettement", alors que l'Espagne peine à sortir de la crise économique et à rassurer les marchés. Le fort degré d'autonomie des 17 régions espagnoles est une source d'inquiétudes pour les marchés, qui craignent que leur endettement ne compromette l'objectif du gouvernement de réduire son déficit à 6% du PIB en 2011 (dont 4,8% de déficit budgétaire), puis 3% en 2013, après 11,1% en 2009. Fitch a abaissé les notes d'un cran de la Catalogne, de "A" à "A-", de l'Andalousie, de "AA-" à A+", des Canaries, de "AA-" à "A+", de la région de Valence, de "A" à "A-", et de deux crans celle de Murcie, de "AA-" à "A". Toutes ces notes sont accompagnées d'une perspective négative. "Cet abaissement reflète l'importante détérioration fiscale enregistrée ces dernières années" par ces régions, qui a "entraîné une forte augmentation du niveau d'endettement", a souligné Fitch dans un communiqué. "Même si Fitch reconnaît que les régions vont prendre toutes les mesures possibles pour contrôler leurs dépenses, la reprise économique, encore faible, va limiter la croissance de leurs revenus fiscaux", a ajouté l'agence. Une autre agence de notation, Moody's, avait déjà tiré la sonnette d'alarme lundi, assurant que les régions espagnoles ne parviendraient pas à atteindre l'objectif de déficit fixé pour cette année, malgré de nouvelles mesures approuvées par le gouvernement pour relancer les ventes de logements. Douze régions espagnoles n'ont pas atteint au premier semestre l'objectif de déficit budgétaire fixé par le gouvernement, avait annoncé la semaine dernière la ministre de l'Economie Elena Salgado. Le déficit cumulé des régions s'élevait déjà à 1,2 du PIB à la fin du premier semestre.