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International Day for the Elimination of Violence against Women – Wednesday25 November 2015

UN rights expert calls all States to establish a ‘Femicide Watch’

GENEVA (23November 2015) – The United Nations Special Rapporteur on violence against women, its causes and consequences, Dubravka šimonović,urgedtoday all States to focus on prevention of gender-related killing of women by establishing a Femicide Watch.

Speaking ahead of the International Day for the Elimination of Violence against Women, Ms. šimonović stressed thatStates must commit toprevent gender-related killing of women.

“Violence against women is the most atrocious manifestation of the systematic and widespread discrimination and inequality that women and girls around the world continue to face.Women and their children continue to die as victims of gender related killing, often in cruel ways.

The weaknesses of national prevention systems, lack of proper risk assessmentand the scarcity or poor quality of data are major barriers in preventing gender-related killing of womenand developing meaningful prevention strategies. These weaknesses result in misidentification, concealment and underreporting of gender-motivated killings thus perpetuating impunity for such killings.

For that reason, I call all States to establish a ‘Femicide Watch’ or a ‘Gender-Related Killing of Women Watch’ and to publish on each 25 November – International Day on the Elimination of violence against Women– thenumber of femicides or gender related killing of women per year, disaggregated by age and sex of the perpetrators, as well as the relationship between the perpetrator and the victim or victims. Information concerning the prosecution and punishment of perpetrators should also be collected and published.

The 16 Days of Activism against Gender Based Violence should be used to present such data and discuss actions needed for prevention of those preventable deaths of women.

Most importantly, each case of gender-relatedkilling should be carefully analysed to identify any failure of protection in view of improving and developing further preventive measures. In the collection, analysis and publication of such data, States should co-operate with NGOs and independent human rights institutions working in this field, academia, victims’ representatives, as well asrelevant international organizations and other stakeholders.

Such data should be made publicly available at the national level, while the UN and other organizations should ensure the global and regional publication of such data.”

ENDS

Ms. Dubravka šimonović (Croatia) was appointed as Special Rapporteur on violence against women, its causes and consequences by the UN Human Rights Council in June 2015, to recommend measures, ways and means, at the national, regional and international levels, to eliminate violence against women and its causes, and to remedy its consequences. Ms. šimonović has been member of the CEDAW Committee from 2002 to 2014. She headed the Human Rights Department at the Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Croatia and was the Minister Plenipotentiary at the Permanent Mission of Croatia to the UN in New York. She was also Ambassador to the OSCE and UN in Vienna. She co-chaired the Ad hoc Committee (CAHVIO) of the Council of Europe that elaborated the Convention on Preventing and Combatting Violence against Women and Domestic Violence (Istanbul Convention).She has a PhD in Family Law and published books and articles on human rights and women’s rights.Learn more, log on to:

The Special Rapporteurs are part of what is known as the Special Procedures of the Human Rights Council. Special Procedures, the largest body of independent experts in the UN Human Rights system, is the general name of the Council’s independent fact-finding and monitoring mechanisms that address either specific country situations or thematic issues in all parts of the world. Special Procedures’ experts work on a voluntary basis; they are not UN staff and do not receive a salary for their work. They are independent from any government or organization and serve in their individual capacity.

For more information and media requests, please contact Ms. Nathalie Stadelmann ( / + 41 22 917 9104), Ms. Karin HechenleitnerSchacht ( / +41 22 917 9636)or write to

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Xabier Celaya, UN Human Rights – Media Unit (+ 41 22 917 9383 / )

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DÉCLARATION AUX MEDIAS

Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes – Mercredi 25 Novembre 2015

Une experte de l’ONU appelle les Etats à établir un «observatoire sur le fémicide»

GENEVE (23 Novembre 2015) – La Rapporteur Spéciale sur la violence à l’égard des femmes, ses causes et conséquences, a exhorté aujourd’hui tous les Etats à se concentrer sur la prévention des homicides de femmes liés au genre en établissant un observatoire sur les fémicides.

Dans la perspective de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Mme šimonović a insisté sur la nécessité pour les Etats de s’engager à la prévention des homicides de femmes liés au genre en établissant un observatoire sur les fémicides.

«La violence contre les femmesestla manifestation la plusatroce deladiscrimination et de l’inégalitégénéralisées et systématiquesà laquelle les femmes et les filles du monde entiercontinuent de faire face. Les femmes et leurs enfantscontinuent de mourircomme victimes d’homicides de femmes liés au genre, souventde manière cruelle.

Lesfaiblesses des systèmesnationaux de prévention, le manque d’évaluation des risques et la raretéou la mauvaise qualitédes donnéessont des obstacles majeursà la prévention des homicides de femmes liés au genreet au développement destratégies de préventionsignificatives. Cesfaiblessesse traduisent parune erreur d’identification, de la dissimulation et dela sous-estimation des homicides de femmes liés au genreperpétuant ainsil’impunité pour ces homicides.

Pour cette raison, j’appelle les Etats à établir un «observatoire sur le fémicide» ou un «observatoire sur les homicides de femmes liés au genre» et à publier chaque 25 Novembre – la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes – lesstatistiques annuelles sur le nombre de fémicides ou d’homicides de femmes liés au genre, ventilées par âge et par sexe des auteurs de ces crimes, ainsi que de la relation entre l’auteur et la/les victimes. Les informations concernant les poursuites judiciaires et le châtiment des auteurs doivent aussi être recueillies et publiées.

Les 16 jours d’activisme contre la violence sexiste doivent être utilisés pour présenter ces données et discuter des actions nécessaires à la prévention de décès évitables de femmes.

Plus important encore, chaque cas d’homicidede femmes lié au genre devrait être analysé avec précaution afin d’identifier toute défaillance de la protection en vue d’améliorer et de développer des mesures préventives complémentaires. Dans la collecte, l’analyse et la publication de la recherche de données, les États doivent coopérer avec les ONG et les institutions des droits de l’homme indépendants qui travaillent dans ce domaine, les universités, les représentants des victimes, ainsi que les organisations internationales compétentes et autres parties prenantes.

Ces données doivent être rendues accessibles au public au niveau national, tandis que l’ONU et d’autres organisations devraient veiller à la publication mondiale et régionale de ces données».

FIN

Mme. Dubravka šimonović (Croatie) a été nomméeRapporteur Spéciale sur la violence à l’égard des femmes, ses causes et conséquences par le Conseil desdroits de l’hommedes Nations Uniesen Juin2015, pour recommander les mesures à prendre et les moyens à mettre en œuvre, aux niveaux national, régional et international pour éliminer la violence contre les femmes, en faire disparaître les causes et remédier à ses conséquences. MmeŠimonovićaétémembre du ComitéCEDAWde 2002 à2014.Ellea dirigé leDépartement des Droits humainsau Ministèredes Affairesétrangères de la Républiquede Croatieet a étéMinistrePlénipotentiaire àla Mission Permanente dela Croatie à l’ONU à New York. Elle a également étéAmbassadrice auprès de l’OSCE et de l’ONUà Vienne. Ellea co-présidéleComitéad hoc(CAHVIO) du Conseil de l’Europe qui a élaboré la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul). Ellepossède un Doctorat enDroit de la famille a publié des livres et des articlessur les droits humainsetles droits des femmes. En savoir plus, connectez-vous à:

Les Rapporteurs spéciaux des Nations Unies font partie de ce qu’on appelle les « procédures spéciales » du Conseil des droits de l’homme. Les procédures spéciales qui constituent le plus grand groupe d’experts indépendants dans le système des Nations Unies des droits de l’homme, sont les mécanismes indépendants d’enquête et de surveillance du Conseil qui traitent, soit de situations spécifiques de pays ou de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Les experts des procédures spéciales travaillent sur une base volontaire; ils ne sont pas fonctionnaires de l’ONU et ne reçoivent pas un salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et siègent à titre individuel.

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DECLARACIÓN A LOS MEDIOS

Día Internacional de la Eliminación de la Violencia contra la Mujer – Miércoles 25 de noviembre de 2015

Experta en DD HH de la ONU llama todos los Estados a establecer un ‘Observatorio del Femicidio’

GINEBRA (23 de noviembre de 2015) – La Relatora Especial de la ONU sobre la violencia contra la mujer, sus causas y consecuencias, DubravkaŠimonovićinstó hoy a todoslos Estados a enfocarse en la prevención dehomicidios de mujeres relacionados con el género, estableciendo una Vigilancia del Femicidio.

En declaraciones previasal Día Internacionalde la Eliminaciónde la Violenciacontra la Mujer, la Sra.Šimonovićsubrayóque los Estados debencomprometerse prevenir loshomicidios de mujeres relacionados con el género.

“La violenciacontra las mujeres esla manifestación másatroz deladiscriminación y la desigualdadsistemática ygeneralizada a la cuallas mujeresy niñas de todoel mundocontinúan enfrentándose. Las mujeresy sus hijos/as siguen muriendo, a menudo de forma cruel.

Lasdebilidades de los sistemas nacionales de prevención, la falta de una evaluación adecuada de los riesgos yla escasez o la mala calidad delos datossonlas principalesbarreras enla prevención delos asesinatos de mujerespor razones de género y en el desarrollo de estrategias de prevenciónsignificativas. Estas debilidadesse traducen enerrores de identificación, la ocultación yel subregistro dehomicidios de mujeres relacionados con el género que perpetúanasí la impunidaddeestos asesinatos.

Por esta razón, llamo a todos los Estados a establecer un ‘Observatorio del Femicidio’u‘Observatorio de los Asesinatos por Razones de Género’ y a publicar cada 25 de noviembre – en elDíaInternacional de la Eliminación de la Violencia contra la Mujer – elnúmero defemicidiosu homicidios relacionados con el género por año, desagregados por edady sexode los agresores, así como la relación entreel agresor y lavíctima o las víctimas.La información relativa alenjuiciamiento ysentencia de los autorestambién debeser recolectada ypublicada.

Los16 Días deActivismocontra laViolencia de Génerodeberían ser utilizados parapresentarestos datosy discutirlas acciones necesariaspara la prevenciónde esas muertesevitables demujeres.

Más importante aún es que cadacaso dehomicidio relacionado con el génerodebería ser analizadocuidadosamente para identificarcualquier fallode protección enmira a mejorar y desarrollarfuturas medidaspreventivas.En la recolección, el análisis y la publicaciónde estos datos, los Estados deberían cooperar con lasONGe institucionesindependientes de derechoshumanos que trabajen enesta área, el mundo académico, representantes de víctimas, al igual que con organizacionesinternacionales pertinentesy otras partes interesadas.
Estos datosdeberíanestar disponibles públicamentea nivel nacional, mientras que laONU y otras organizacionesdeberíangarantizarla publicaciónglobal y regionaltal información".

FIN

La Sra.DubravkaŠimonović(Croacia) fue nombradaRelatoraEspecialsobre la violencia contrala mujer, suscausas y consecuenciasporel Consejo de DerechosHumanos de la ONUen junio de2015, para que recomiende disposiciones y medios aplicables en los planos nacional, regional e internacional para eliminar la violencia contra la mujer y sus causas, y para remediar sus consecuencias. La Sra.Šimonovićhasidomiembro delComité CEDAW, de 2002 a 2014.Dirigióel Departamento de DerechosHumanosdel Ministerio deRelaciones Exteriores de laRepública deCroacia yfue MinistraPlenipotenciariade la Misión Permanentede Croacia ante lasNaciones Unidas en NuevaYork.También fueEmbajadora ante laOSCE y la ONU enViena.Copresidió el Comité ad hoc(CAHVIO) delConsejo de Europaque elaboró el Convenio sobre prevención y lucha contrala violenciacontra las mujeres yla violencia doméstica(Convenio de Estambul).Tieneun doctoradoen Derecho de la Familiay publicólibros y artículos sobrederechoshumanosy derechosde las mujeres.Obtenga más información, visite la página:

Los Relatores Especiales y Grupos de Trabajo forman parte de los ‘Procedimientos Especiales’, el mayor órgano de expertos independientes en el sistema de la ONU para los Derechos Humanos, que reúne a los mecanismos de investigación y monitoreo establecidos por el Consejo de Derechos Humanos para hacer frente a situaciones concretas en países o a cuestiones temáticas en todo el mundo. Los expertos de los Procedimientos Especiales trabajan de manera voluntaria; no son personal de la ONU y no perciben un salario por su labor. Son independientes de cualquier gobierno u organización y actúan a título individual.

Para Mayor información y solicitudes de prensa, póngase en contacto conNathalie Stadelmann ( / + 41 22 917 9104), Karin Hechenleitner Schacht ( / +41 22 917 9636) or escriba a

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